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Réactions et témoignages

Titre (posté le 10/11/2012 à 20:34)




Nom : Moina
prénom : Mtasaouèni
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L'histoire des Comores est mal écrite par les écrivains étrangers. Or" nul n'a le droit d'effacer une page de l'histoire d'un peuple car un peuple sans histoire est un monde sans âme" comme l'a dit Alain Foca. L'histoire de N'tsaouèni n'est pas écrite,tandis que cette histoire est très riche que l'histoire des autres villes de l'archipel des Comores.Il est à notre devoir d'écrire l'histoire mouvementée de cette localité. Cette localité dispose des monuments historiques et religieux.Dans la période de l'islamisation en Afrique de l'est du 8ème au 15ème siècle de notre ère, commerçants et religieux passent dans l'archipel des Comores.Ceci est prouvé par les tombeaux chiraziens qui se trouvent devant la mosquée de vendredi. Au 16ème siècles, portugais, hollandais, belges, allemands et français ont laissé des traces dans cette localité.La résistance de cette ville ne date pas d'aujourd'hui.La période des incursions malgaches au18ème siècle, les habitants de cette ville ont ripostée farouchement aux envahisseurs malgaches.Après des jours de combats,les sont affaiblis et demandent des négociations aux habitants de cette localité.En réalité,les malgaches ne voulaient pas vraiment des négociations mais des stratégies pour désorganiser l'adversaire. certains résistants locaux ont accepté les négociations.ceux qui ont accepté les négociations se sont rapprochés aux malgaches.Dans ce cas, les malgaches ont profité cette occasion en les tuant. Les restes n'ont pas pu résisté aux malgaches.La ville est détruite, saccagée, ruinée et pillée.Certains sources historiques montrent que,c'est dans cette période que cette localité à construit les murailles.
: histoire des incursions malgaches aux Comores

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Ma contribution (posté le 24/04/2012 à 11:36)

 

En réaction de l'intervention de Mme  Cheikh Yahya Moinaecha

Bien évidemment la portée d'un tel message se lit à travers les grilles d'une chercheuse émérite qui se voit concerner par le savoir, l'origine ou le porteur du message importe peu, le savoir n'a pas de frontière. Ce qui n'est pas totalement la vision de certains  universitaires gangrenés par un souci communautaire. La neutralité intellectuelle se laisse dominée par un parti pris qui empêche le pays de décoller d'une manière cohésive. La fixette de leur esprit qui rend hommage à l'irrationalité nous fait peur. Car, le savoir est à la merci de celui qui est en quête permanent non pas à celui qui provient de tel ou tel village puérilement connu. Nous devons mettre fin à ce séparatisme psychologique pour rendre à César ce qui lui appartient. L’Etat est aussi coupable que quiconque puisque il laisse l’agora public investir  toute sorte d’interprétation et avilissement physiques et moraux.  Ntsaoueni a toujours eu une longueur d’avance sur les autres, seulement, elle est male née politiquement, la bête noire de tous les pouvoirs.

 

Par Ismael Ali

Ntsaouéni

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Encouragements (posté le 24/04/2012 à 01:16)


Nom : CHEIKH YAHAYA
prénom : MOINAECHA


Je suis enseignant chercheur en linguistique et traditions orales, ancienne ministre de l'éducation nationale, chercheur au CNDRS, enseignant à l'Université des Comores. Mon parcours dans l'enseignement supérieur a commencé à l'Ecole Nationale d'Enseignement Supérieur (ENES) de Nvuni. Je suis vraiment surprise par ce travail, réalisé par un seul étudiant. Je connais son proffesseur Chami, pour l'avoir croisé avec l'équipe nationale de recherche en archéologie à l'université des Comores, mais n'étant pas spécialiste en la matière, je me réseve de donner des appréciations scientifiques du site. Cela n'empêche de féliciter Moustakim pour le travail grandiose qu'il vient de réaliser, qui j'espère aura le soutien escompté par des archéologues émérites au niveau national et international, notamment par l'équipe du professeur Chami. Je voulais cependant témoigner sur les efforts déployés inlassablement par la communauté de Ntsaweni, pour faire rayonner leur village, je l'ai vu quand j'ai visité leur lycée en tant que ministre de l'éducation nationale, un lycée discipliné, pris en charge à plus de 40% par des fonds communautaires, avec un suivi exemplaire des enseignants pour éviter les abscences répétées. Je voudrais par la même occasion rendre hommage à mon étudiant Said Charif Cheikh, qui m'a permis de diriger son mémoire de fin d'études de l'ENES, portant sur le sujet ci-dessous :

"La vie des pêcheurs à Ntsaweni, par Said Charif Cheikh, 1991",

et je vous invite à le consultant à la bibliothèque universitaire des Comores, sinon avec l'auteur, c'est un travail qu'il lui a valu les honneurs du jury.



Bravo Moustakim pour ta détermination.

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