Avant les investigations archéologique entreprises dans la ville de pierre de Ntsaoueni dans la région de Mboude à la fin de la 1ère décennie du 3ème millénaire, la ville de Ntsaoueni était bien considérée par les historiens nationaux et internationaux comme une des villes du moyen age (8e-9e siècle). Les fondateurs n’étaient pas des africains mais des arabes (Umayyades) échappant des conflits sociaux religieuses et politique déstabilisant le monde arabes à cette époque là. Cette vision du peuplement de Ntsaoueni était en contradiction avec la tradition orale disant que l’établissement de Ntsaoueni est une continuation de Mboude mdjini disparu par le fait d’une éruption volcanique. La tradition orale rapporte que Ntsaoueni étaient la base du royaume de Mtswa-Mwindza qui visita l’Arabie l’époque du dernier messager de Dieu sur Terre (Mohammad). Cette source maintenait que l’ancienne mosquée de Vendredi de Ntsaoueni était construite par le roi de Mboude Mtswa-Mwindza à son retour de la Mecque. Contrairement à çà, les chercheurs ont donné des dates contradictoires par rapport à la construction de la mosquée du roi de Mboude Mtswa-Mwindza. Le chercheur français (Villard, 1971:178) par exemple, disait dans son article intitulé “les antiquités de la Grande-Comore” que celle-ci est construite au 10ème siècle pendant que Blanchy et Moussa (1990) et Ouledi and Ibrahime (2007) situaient cette mosquée en pierre bâtie a la chaux et du sable blanc marine au 15ème siècle de notre ère. Pagailleur, l’objective de ces investigation était de réexaminer ces contradictions entre chercheurs et chercheurs, et entre la tradition orale et les chercheurs.
Figure 7 : Le littoral de la ville
Figure 8 : Poterie marquant le début du fer
Plate 2: Survey du cimetière entre les deux mosquées de vendredi de Ntsaoueni (Moustakim, 2012)
Un tombeau d’un roi décédé quand il était en exercice
Survey
A part les études d’enquête (étude ethnographique) de la ville de pierre, la première tâche pendant les investigations inclut l'inspection (survey) de la littorale et le nord ouest de cette ville architecturale (Figure7). L'étude a été entreprise à l'érodant Sud de la plage (Tsendza) et Au Nord Ouest de la mosquée de Mtswa-Mwindza. Cela aussi a couvert l’actuelle mosquée de vendredi jusqu’à la région érodée sur la côte de l'ouest de la mosquée Inazi jusqu'au cimetière Nord Ouest Bandani. L'étude de la ville a mis l'accentuation sur les surfaces érodées par la mer et la pluie tel que les citernes en construction pour observer les couches stratigraphiques et les objets culturels exposés.
Ceci a permis d’observer les murs de l’ancienne mosquée de Vendredi de Ntsaoueni. Plusieurschosestrèsremarquables qui sont rapportées par la survey:
Ntsaoueni avait une occupation humaine, utilisait des poteries démontrant les mêmes techniques et décorations avec les communautés de l’Afrique orientale (Figure 8). Ces poteries datent du 200 ans avant Jésus Christ au 5e siècle après Jésus Christ. C’est la période du fer en Afrique de l’Est (EIW) Early Iron Working).
La mosquee en question a subi plusieurs extensions et modification (Sud-ouest et Est).
Un tombeau à stèle d’un roi mourant quand il était en exercice.
Les tombeaux considérés Portugais semblent être africains.
Vol de tous les bowls décorant les tombeaux bâtis.
Des tombeaux totalement ou partiellement démolis.
Mixage des inscriptions islamique et non islamique sur des tombeaux bâtis.
Des versées islamiques sur des tombeaux bâtis.
Restes des fondations aux environs de Inazi et la plage de Tsendza
Des versées du coran et des signes non islamique
Plate: tombeau bâti portant des dessins non islamique et des versées du Coran (Moustakim, 2012)
